HARUKI MURAKAMI....
...mène une réflexion sur l'image dans sa nouvelle "le miroir" (Saules aveugles, femme endormie. Actes Sud). Il suggère une image de soi fantomatique et non fantasmée. Cette image a une telle
autonomie qu'elle en vient non seulement a contrôler l'être, mais même a le haire. Ça n'est plus l'être qui déteste son image mais bien l'inverse.
Alors si, tel Narcisse, on est épris de sa propre image, on peut ne surtout pas vouloir se connaître, de peur de ressembler a celui qu'on en est venu a détester a force de s'identifier a un autre
(son image, un fantôme). La pèlerine de l'homme est peut-êtreun linceul?