POUR LA FEMIS
Trois élèves d'un stage de cadrage a la FEMIS, accompagne de leur prof, sont venu tourner a l'atelier. On comprend bien que les cadreurs aiment les travaux manuels : ça se voit, c'est plus spectaculaire que la poésie verbale ou la meditation ;-)
J'avais une bague en commande, je l'ai commencée sous leurs yeux. Comme ils n'avaient pas le temps de tout filmer c'est sur ce blog qu'on pourra voir le travail complet.
Quand au film... on a aucun droit a la diffusion :-(
Le lapis a été taille par mes soins (attentifs). C'est un bel Afghan. Non?
Derrière: le sertis et le corps de bague. Sur celui-ci, les motifs sont dessines, les parties a enlever noircies au feutre et percées; on passe la scie a travers , puis on découpe la parcelle.
Une fois le reperçage fait, le corps de bague est assez fragilise; pour le consolider, quelques "piliers" sont soudes sous les motifs pour qu'ils ne l'emboutissent pas au moindre choc.
En effet les bagues doivent faire face a une vie assez rude.
Cela fait, il reste a assembler le tout : souder le sertis dans le corps de bague et glisser dans celui-ci une doublure.
Cette doublure améliorera le confort, rigidifiera l'anneau en bloquant l'effet de voûte et enfin, sera un appui pour les "piliers" qui soutiennent les motifs découpes.
Juste avant finition, voila l'allure du bijou. J'attends le "OK" du client pour finir.